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9 déc. 2013

Déballage d'un Raspberry PI


J'ai craqué pour le Raspberry PI, cette petite machine de la taille d'une carte de crédit qui supporte la Full HD. Chronique de la découverte de la bête.

J'ai craqué. J'ai commandé un Raspberry PI.

Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas, il s'agit d'un mini-ordinateur (nano-ordinateur monocarte d'après le Wikipedia). Il s'est rendu célèbre parce que c'était un des premiers dispositifs du genre qui proposait le support de la Full-HD... pour moins de 30 euro.

Cette caractéristique l'a conduit assez vite à être adopté comme station multimédia (à l'image d'un disque dur multimédia, d'une Apple TV ou d'une télé connectée). Mais son ouverture et son prix ont permis à des personnes un peu débrouillardes de l'utiliser en domotique, (contrôle de la lumière et des radiateurs, ouverture de porte de garage avec Siri...), en tant qu'ordinateur de bord de voiture, en  drone ou encore en console de jeu portable. Bref, la porte ouverte à toutes sortes de facétie dont seul l'imaginaire est la limite ;).

Physiquement, il est livré comme ça :
 
Source de la photo : Wikipédia

Mais il existe des boitiers pour l'habiller. D'ailleurs, j'en ai pris un. J'ai opté pour un Raspberry type B (10 euro plus cher mais avec un port réseau et plus de mémoire vive), un chargeur et une carte SD 600x (même format que dans les appareils photo).

Récap' de la commande :



Ce qui nous faire un ordinateur complet pour moins de 93 euro, frais de port inclus. La classe non ?

Une fois le colis reçu, grosse surprise. Le carton mesure 31 cm x 22,5cm x 16,5 cm pour un poids de ... 500g. J'ai vraiment cru qu'on m'avait envoyer un emballage vide. En fait non, il y avait bien tout :


Les 4 éléments étaient bien présents :


Ce qui une fois déballé donne :


Je fais l'appel :
  • Dans la boite blanche à gauche, on trouve le boitier.
  • Dans la boite noire du milieu, la carte mémoire (qui servira de disque dur).
  • La boite de droite contient l'alimentation (proche de celle d'un smartphone)
  • Et enfin la rose contient le fameux Raspberry PI
Un circuit à mettre dans un boitier et une carte mémoire à mettre dans un port, ça va assez vite à monter. On s'aperçoit rapidement qu'en plus du poids, la taille est réduite avec moins de 10 cm de long :


On est quasiment dans les tailles d'une souris :


Par contre, comme le Raspberry a un processeur ARM, le choix du système est un peu limité. Bien sûr, Windows ne supporte pas cette architecture (Windows ne supporte qu'une seule et unique architecture en fait, les x86). Donc on a le choix entre des BSD, Risc OS et plusieurs Linux (dont Android). J'ai testé deux de ces derniers.

Tout d'abord, j'ai installé Raspbian qui est un Linux Debian optimisé pour Raspberry PI. C'est d'ailleurs l'OS recommandé et le premier proposé sur le site de raspberry.


Le boot est relativement rapide et une fois le gestionnaire de fenêtre installé, on arrive sur un bureau complet.


L'interface n'est pas très fluide à cause surement de la vitesse de la carte mémoire (pourtant j'ai pris la plus rapide possible).

Mais c'est avec un Linux dédié au multimédia que le Raspberry prend tous son sens. Voici donc OpenElec, un Linux basé autour de XBMC, le logiciel de gestion de multimédia :



Tout y est très fluide.

Comme vous voyez, j'ai poussé le vice en enlevant au passage clavier et souris au profit d'un pilotage par tablette (oui, mon smartphone est toujours en réparation :/). Une application Android officielle est fournie par XBMC pour gérer le logiciel (à noter que depuis, j'utilise plus volontiers Yatse qui est plus complet).



Au passage, j'ai poussé la bête en lui demandant une vidéo en Full-HD. Celle-ci a été lu sans aucun ralentissement.


Je sais que XBMC supporte Airplay, le protocole d'Apple pour la diffusion de vidéo et de son. Protocole qui, d'ailleurs, donne tout son intérêt à l'Apple TV quand on dispose d'un iphone/ipad et d'une télé. Bon... j'ai ni l'un ni l'autre. Mais Airplay est aussi supporté dans iTunes. Pour l'utiliser, il suffit de lire une vidéo ou une musique sur le logiciel et de cliquer sur la sortie pour choisir un autre système. En l’occurrence, la Raspberry PI y était dispo. Et ça marche. Bon... par contre, il faut être patient. La connexion entre iTunes et le Raspberry a mis un peu de temps avant de se faire.

Pour conclure, je dirais que le Raspberry PI a beaucoup de potentiel. Si en tant que desktop, il avoue très vite ses limites, en tant que station multimédia, il montre tout son intérêt. Pour un dispositif réputé "geek", il est assez simple à configurer (d'autant plus que des cartes mémoires avec OS pré-installés sont disponibles pour 15 euro et qu'il existe même des packs complets). Ses dimensions et son prix contenues sont un réel avantage pour s'en servir pour de l'embarqué ou pour le cacher derrière un meuble/écran. Bref, un appareil qui mérite amplement sa réputation et son succès.


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